Dans le cadre d’un projet « Collège vert – éducation au développement durable », une convention vient d’être signée entre Mme Gourjux, principale du collège Elsa-Triolet, M. Callucci, directeur de la plateforme Industrielle Rhodia-Solvay Belle Étoile et Pierre-Alain Millet, représentant le maire de Vénissieux. Des élèves de la classe de 5e participant à ce projet, les professeurs MM. Descaillot (SVT) et Piejak-Milko (histoire-géographie) ainsi que M. Cosentino (groupe Solvay) avaient pris place dans l’assistance.
Depuis 2010, rappelait la principale, le collège Elsa-Triolet en partenariat avec Rhodia (appartenant désormais au groupe belge Solvay) applique dans ses actions autour du développement durable la méthode dite « Six Sigma DMAIC » (une méthode de management visant à améliorer la qualité et l’efficacité des processus). « Cette cérémonie est importante pour notre établissement, soulignait également Mme Gourjux, car cette convention s’inscrit dans une politique de recherche commune de coopérations et de mutualisation qui permet, depuis plusieurs années, aux élèves de 5e de bénéficier d’un apport de connaissances. » Et de rappeler : « Ces projets ne pourraient avoir lieu sans les contributions financières de la mairie de Vénissieux et du groupe Solvay Belle Étoile. »
Ils ont notamment permis au collège de progresser dans les éco-énergies, le traitement des déchets, d’agir sur la sécurité et la solidarité à l’international et de travailler cette année à la valorisation des espaces verts pour plus de biodiversité.
Impliquer les élèves dans les questions d’environnement
Les élèves de cette 5e, divisés en cinq groupes, travailleront sur la météo, sur la protection des oiseaux et des mammifères, sur le jardinage avec un potager bio, les plantes à fleurs, ainsi que sur les étangs pédagogiques (insectes, nichoirs). « Notre objectif est d’avoir un impact sur la prise de conscience et l’implication à court terme des collégiens », conclut Mme Gourjux.
Pour Pierre-Alain Millet aussi, cette signature est très importante car, soulignait-il, le travail mené à Elsa-Triolet sur le développement durable est « … justement une action durable ». Et de remarquer qu’il n’est pas anodin qu’une convention sur ce thème soit passée avec un groupe de la chimie.
Pour sa part, M. Callucci insistait sur l’importance de parler développement durable avec les jeunes : « Ce n’est pas une mode, loin de là ! Je félicite les enseignants qui accompagnent les élèves dans de tels projets. C’est une chance pour les collégiens qui doivent s’engager et profiter de tout ce qu’ils peuvent apprendre dans leurs établissements scolaires. »