“Si l’État ne devait rien donner, la date de mort de l’Afpa se situerait probablement quelque part en janvier 2013”. Ce n’est pas l’intersyndicale (CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO et Sud) qui le dit ; mais le nouveau président de l’institution, Yves Barou, arrivé au mois de juin. Syndicats et direction sont alliés objectifs, en tout cas sur ce point, pour obtenir de l’État un soutien financier.
L’Afpa est en fâcheuse posture depuis l’ouverture à la concurrence du marché de la formation en 2009. Elle est soumise à la concurrence d’organismes privés qui cassent les prix. Des prix sur lesquels l’Afpa ne peut pas s’aligner du fait de sa particularité : relevant du service public, elle s’adresse pour l’essentiel à des personnes éloignées de l’emploi et propose des services associés comme le logement, la restauration ou le suivi médical. Ce qui coûte évidemment plus cher.
Jusqu’en 2011, en Rhône-Alpes, le pire a pu être évité grâce à des conventions passées avec le Conseil régional qui ont permis de faire perdurer l’ancien système de subventionnement. Mais en 2012, le tout marché s’est appliqué. Avec de lourdes conséquences. “Sur les 14 sites de Rhône-Alpes, explique Valérie Stefanini, responsable régionale CGT, ce sont 77 formations qui ne pourront plus être assurées. Près de 38 formateurs vont perdre leur travail.”
Un plan de refondation
Pour sortir l’Afpa du gouffre, outre l’indispensable soutien financier de l’État, Yves Barou a présenté le 15 novembre un plan de refondation visant à un retour à l’équilibre en 2015. La nouvelle direction mise en premier lieu sur “une mutation de son modèle pédagogique” pour aller “vers du sur-mesure et une individualisation des parcours de formation”. Elle cible en particulier le marché des entreprises avec l’ambition de devenir “le formateur de référence des plans sociaux” qui brisent des milliers d’emplois. Mais pour y parvenir, l’Afpa prévoit elle-même de supprimer des emplois et de fermer des centres.
C’est là que l’alliance objective avec les syndicats se défait. “Sur les 216 centres répartis sur le territoire, il n’en resterait qu’un peu plus de la moitié, dénonce Valérie Stefanini. 1000 CDD seraient supprimés et 700 départs à la retraite non remplacés. C’est inacceptable. Il y a des aspects positifs dans le plan de la direction, comme l’objectif de recruter des formateurs, mais s’il venait à être mis en œuvre, ce ne serait plus la même Afpa : nous deviendrions un organisme très spécialisé et nous perdrions notre mission première qui est de former les demandeurs d’emploi. Or il faut savoir que deux tiers des chômeurs qui passent chez nous retrouvent un emploi. Nous avons des résultats à faire valoir.”
yann
21 novembre 2012 à 11 h 34 min
en aucun cas le contribuable ne finance l afpa !!!!
nous sommes en systeme d appel d offre ! nous y avons etait mis de force sans aucune strucutre pour y faire face, et apres on viens nous dire c est de notre faute ! NON , nous avons fait de notre mieux , et plus encore pour y faire face , certes le model economique est a revoir, et effectivement pour satisfaire nos clients ( comme n importe quel prestataire de service) nous devons nous adapter a leur demande
pour y parvenir l etat doit tenir ses engagements ! nous feront comme toujours tout pour sauvegarder notre institution dont le role est de former ! sans l’appuis de l’etat , la france perdrait un formibable outil de formation , alors qu en meme temps le chomage bat des records de frequentation …
yann
21 novembre 2012 à 11 h 34 min
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yann
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yann
21 novembre 2012 à 11 h 34 min
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Romain
20 novembre 2012 à 22 h 29 min
De grâce, acceptez de vous réformer !!! Pourquoi le contribuable devrait soutenir une institution à bout de souffle, dont le gouffre est abyssal, sans que vous acceptiez de vous adapter à la nouvelle donne de votre marché ?
Romain
20 novembre 2012 à 22 h 29 min
De grâce, acceptez de vous réformer !!! Pourquoi le contribuable devrait soutenir une institution à bout de souffle, dont le gouffre est abyssal, sans que vous acceptiez de vous adapter à la nouvelle donne de votre marché ?
Romain
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Romain
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