Brigitte, Fatia, Lydie, Gisèle et les autres participent au stage « peur de l’eau » organisé par la piscine Auguste-Delaune. Objectif : aider les hydrophobes à se sentir bien dans l’eau. Et ça marche !
Brigitte, Fatia, Lydie, Gisèle et les autres participent actuellement au stage « peur de l’eau » organisé par la piscine Auguste-Delaune, à Vénissieux. Objectif : aider les hydrophobes à se sentir bien dans l’eau. Et ça marche !
10 à 15 % de la population serait hydrophobe. Une phobie qui peut se manifester à différents degrés, allant du sentiment de malaise à une peur panique à la simple idée de devoir mettre un pied dans l’eau. L’origine de cette peur remonte soit à une expérience douloureuse soit, tout simplement, au fait de n’avoir jamais appris à nager. Cette peur peut se révéler très handicapante d’un point de vue familial. Par exemple pour les parents ou les grands-parents qui ne peuvent pas assurer la sécurité de leurs enfants et petits-enfants à la piscine ou à la mer.
Pourtant cette appréhension peut être facilement dépassée. Les témoignages des dames – il faut croire que les hommes savent tous nager ! – qui suivent le stage à la piscine Delaune sont de ce point de vue éclairants.
Brigitte n’en revient pas : « Au bout de trois jours, mes progrès sont réels. Quand je suis arrivée lundi, je n’étais pas à l’aise. Avec la présence du maître nageur, Alain, j’arrive à sauter là où je n’ai pas pied. Il me suffisait d’une aide qui a transformé ma vie dans l’eau. »
Fatia prend actuellement des cours de natation. Mais doit faire face à cette peur de couler. « Pendant ce stage, indique-t-elle, on procède par étape. Je suis certaine que je serai plus à l’aise pendant le cours de natation. J’ai appris à respirer et à trouver du plaisir à flotter. »
À leurs côtés, Lydie, la novice du groupe : » Je suis venue sur les recommandations d’une amie. En trois jours, j’ai repris de la confiance. Ce qui est déjà un bon premier pas. Nous avons un excellent moniteur. Il est dans l’eau avec nous. Il ne nous bouscule pas. Il est à notre écoute et sa présence est rassurante. »
Gisèle n’a jamais su nager et si elle s’aventure dans un bassin, elle reste là où elle a pied et ne s’éloigne jamais du mur : « Mais aujourd’hui, j’arrive à mettre la tête sous l’eau sans avoir cette impression de panique. J’ai découvert ce plaisir d’être immergée, ce qui n’était pas gagné. Je suis bien moins stressée. Mon objectif est de nager correctement sur toute la longueur du bassin. »