Le 31 octobre, les enfants élus présents au centre municipal de Vénissieux, à Champagneux, ont été impressionnants de sérieux. Répondant aux questions d' »Expressions », tous expriment leur joie et leur fierté d’intégrer le conseil municipal d’enfants.
Faustine, 9 ans (école du Centre, CM1) : « Quand le directeur a annoncé ma victoire, j’étais très heureuse. Être au conseil municipal d’enfants, c’est une responsabilité vis-à-vis des autres enfants. J’ai également un sentiment de fierté. Je vais certainement participer à la commission solidarité. »
Ambre, 10 ans (La Xavière, CM2) : « Sur 219 votants, j’ai obtenu 54 voix. Nous étions 19 candidats. Je ne m’y attendais pas car il y avait des candidats que je trouvais bien meilleurs que moi. C’est une fierté et je suis heureuse d’avoir été élue. J’étais très émue. Je voudrais participer à la commission loisirs. La journée à Champagneux est très riche. Je m’entends déjà bien avec des filles d’autres écoles. Mes parents sont très fiers de moi et devraient venir à l’installation du conseil municipal d’enfants. J’espère que je ne serai pas trop stressée. »
Hisac, 10 ans (école Léo-Lagrange, CM2) : « J’ai obtenu 39 voix. Je suis très content. Je ne m’y attendais pas, même si j’ai mené une campagne avec beaucoup de courage. Moi je m’élève contre le racisme. J’en ai souffert. C’est quelque chose que je veux combattre. J’aimerais créer un atelier contre le racisme. Tous les enfants sont égaux. Si à notre âge on est raciste, alors comment grandirons-nous ? Mon maître était très content pour moi. Les autres élèves me voient différemment maintenant. »
Rayan, 10 ans (école Joliot-Curie, CM2) : « Ce sont mes amis qui m’ont annoncé la nouvelle. Ils étaient très fiers de moi. Je voudrais participer à la commission environnement. Je souhaite davantage de parcs, de fontaines et pourquoi pas un autre stade de foot à Vénissieux. C’est la première fois que je viens à Champagneux, je ne savais pas que c’était la campagne. Je suis très heureux. »
Majid, 10 ans (école Moulin-à-Vent, CM2) : « J’ai obtenu 90 voix sur 127 votants. Je me suis porté candidat car je veux défendre mon école, et ma ville. Concernant le groupe scolaire d’abord, je proposerai l’installation d’une boîte à idées. Ainsi je ferai remonter les demandes des autres élèves au CME : un peu comme un porte-parole ! Quand on est élu, on doit prendre en compte les besoins des autres. Ce que j’ai retenu de cette journée ? Que c’est difficile de construire quelque chose et d’être maire. Michèle Picard nous a dit que le budget de la ville dépasse les 100 millions. Pour moi c’est énorme mais en fait non ! Pour construire une école, il en faut au moins 10. Autre exemple pris par le maire, celui du centre nautique intercommunal. Il a été détruit en 2010 et le temps de la reconstruction, il ne sera ouvert qu’en 2015. Moi je pensais que c’était plus simple et moins long. Le 20 novembre, j’ai peur d’être trop stressé. »
Lockmen, 9 ans (école Louis-Pergaud, CM1) : « Je connais le maire, Michèle Picard, parce qu’elle est déjà venue dans mon école. Je voudrais faire partie de la commission environnement. Je vais me donner à fond car c’est une chance d’avoir été élu et de travailler avec les adultes et le maire. Elle peut compter sur moi, je ne veux pas la décevoir. »
Les habitants des tours gérées par GLH n'ont toujours pas de chauffage. Ils étaient une soixantaine à manifester leur mécontentement ce mercredi matin.