Dans le cadre du programme de bac pro ASSP (accompagnement soins et services à la personne), les élèves suivent un cours important sur la protection sociale. “C’est une matière très technique et difficile d’accès”, précise Mme Edery, professeur de sciences médico-sociales au lycée professionnel Jacques-Brel. D’où l’idée de concrétiser cet enseignement. Pour se faire, les 24 élèves de la classe de 1ere ASSP du lycée vont s’envoler une semaine pour les Etats-Unis, en mars ou avril, accompagnés de Mme Edery et de Mme Pichar, professeur d’anglais. Objectif : “Etudier sur place le système de protection sociale américain, radicalement différent du système français.”
Le cœur de leur séjour se fera en Pennsylvanie. “Nous devons rencontrer des responsables de structures médicalisées (maternité, hôpital, structure de soins et d’accueil pour personnes âgées et handicapées…). Sont également programmées des rencontres avec des professionnels de santé et peut-être un élu chargé de ces questions. » Avant de rentrer en France, les élèves séjourneront à New-York puis à Washington où elles pourront peut-être visiter la Maison Blanche, si les autorisations sont obtenues. Au retour, un rapport écrit sera rédigé par les élèves et diffusé aux professionnels de santé qui accueillent les élèves en stage, ainsi qu’aux financeurs.
Concernant le coût, le voyage s’élève à environ 22 000 euros. Le Conseil régional a promis une aide de 6 000 euros, de manière exceptionnelle car le lycée Jacques-Brel est classé ambition réussite. Pour boucler le budget , les lycéens ont démarché les élus de leurs communes respectives. Lilia, jeune Vénissiane, a rencontré Eléazar Bafounta, adjoint au maire. Dans le cadre des actions jeunesse, la Ville débloquerait une subvention de 2900 euros. Maeva et Lina, de Vaulx-en-Velin, ont rencontré la députée Hélène Geoffroy et les conseillers généraux. “Ils nous ont promis une aide. Nous attendons”. Marine, de Corbas, a frappé à la porte de sa mairie, tout comme les lycéens de Saint-Fons, Saint-Priest, Villeurbanne et Bron. Chaque famille participera à hauteur de 250 euros. Au bout du bout, le compte devrait y être.
Les habitants des tours gérées par GLH n'ont toujours pas de chauffage. Ils étaient une soixantaine à manifester leur mécontentement ce mercredi matin.