En 2011, alors que la moitié de leur mandat de conseiller général était accomplie, Marie-Christine Burricand, élue du canton sud et Christian Falconnet, élu du canton nord, avaient innové en organisant des assemblées générales. “Le bon niveau de fréquentation nous avait montré qu’il s’agissait d’une bonne idée, expliquent-ils. C’est pourquoi nous avons décidé de renouveler l’expérience.”
Les prochains rendez-vous sont fixés au 2 octobre pour le sud de la ville (18 heures à la Maison des fêtes et des familles), et au 4 octobre pour la partie nord (18 heures à la salle Jeanne-Labourbe de Parilly).
“Trois mois après la victoire de la gauche, ce rendez-vous de rentrée tombe bien, soulignent les deux élus communistes. (…) Des mesures de justice sociale importantes du côté du gouvernement seraient un point d’appui pour contrer une politique départementale qui reste dans le Rhône dirigée par la droite et le président Michel Mercier, ancien ministre de Sarkozy.”
Si les conseillers généraux vénissians se félicitent de l’ouverture de deux nouvelles Maisons du Rhône dans la commune, ou encore des lourds travaux de réhabilitation engagés dans les collèges Elsa-Triolet et Paul-Éluard, ils restent très critiques sur l’action du Département. Ils s’opposent notamment au projet de privatisation des cantines scolaires. “Le groupe communiste a voté “contre”. Comme la fédération de parents d’élèves FCPE, nous pensons que le service public est un gage de qualité, et que le moment du repas dans les collectivités fait pleinement partie de la mission éducative de l’école.”
Autres domaines où Marie-Christine Burricand et Christian Falconnet font entendre leur différence : la Protection maternelle et infantile (PMI) et le handicap. “Chez les enfants on voit réapparaître des maladies comme la tuberculose, et plus généralement des problèmes de santé pouvant engendrer des handicaps. Or le Conseil général s’en tient au strict minimum et cherche même à réaliser des économies sur le personnel de première ligne.” En matière handicap, ils s’insurgent contre le fait que “de plus en plus d’enfants, faute de place dans des CLIS, ULIS et autres établissements spécialisés, finissent par aller dans une classe classique. Certains ne sont même pas du tout pris en charge !”
Leurs critiques touchent également les choix de la majorité concernant le Revenu de solidarité active (RSA). “Nous avons obtenu que le suivi pour l’insertion des bénéficiaires reste confié aux associations proches du terrain. Mais il y a encore deux points pour lesquels nous devons nous battre : le contrat de 7 heures, qui constituerait un recul par rapport au contrat aidé de 20 heures par semaine ; et la volonté du Conseil général d’amputer le RSA de 50 à 80 % de son montant dès le premier rappel à l’ordre du bénéficiaire.”
Assemblé générale du canton sud : le 2 octobre, à 18 heures, à la maison des fêtes et des familles.
Assemblée générale du canton nord : le 4 octobre, à 18 heures, à la salle Jeanne-Labourbe de Parilly.