Ce jour-là, deux jeunes mamans viennent de s’inscrire à l’atelier socio-linguistique du Charréard. Elles vivent en France depuis plusieurs années et, comme tous ceux qui poussent la porte de cet atelier, elles souhaitent se perfectionner en français pour trouver du travail et aider leurs enfants à l’école. Début des « cours » lundi 17 septembre.
Florence Padovani, assistante sociale à l’Assfam (Association service social familial migrants), est en charge de cet atelier. «Ici, nous ne sommes pas à l’école. Tous les lundis entre 9 heures et 11 h 15 au foyer Max-Barel, on pratique l’oral en abordant la conversation du quotidien. Les participants peuvent apporter des papiers à remplir, par exemple. À l’inscription, je donne deux fiches d’accueil et d’orientation, ce qui me permet de connaÎtre le niveau de chacun». L’an dernier, l’atelier a bien fonctionné, avec 16 participants. » J’espère atteindre le même nombre cette session. »
Au cours de ces deux heures, Florence prend du temps avec chacun. « Je les fais parler mais je m’appuie également sur l’écrit en proposant des exercices. Le premier jour, bien que je ne demande rien, chaque participant arrive avec un cahier et un crayon ! Tous ont la volonté d’apprendre et se sont fixé des objectifs : se perfectionner pour trouver un travail et aider les enfants à l’école.» L’ambiance est sympathique : certaines mamans ont pris l’habitude de se voir à la sortie de l’école et d’échanger. Et à la fin de l’année, une attestation peut être délivrée aux participants qui le souhaitent.
Cet atelier est financé par la Ville de Vénissieux, dans le cadre du CUCS, le contrat urbain de cohésion sociale.
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