Quelque 10 000 jeunes Vénissieans ont retrouvé leurs classes, mardi matin. Des pleurs en petite section de maternelle au stress de l’entrée en sixième ou en seconde, suivez-nous dans notre parcours de l’école élémentaire Henri-Wallon au lycée Hélène-Boucher, en passant par le collège Elsa-Triolet.
À l’école élémentaire Henri-Wallon, les enfants ont encore les yeux remplis de sommeil. Mais pas Célia, prête à « affronter » sa nouvelle maîtresse. Sa maman raconte : « Célia entre en CE2 et depuis dimanche elle parle de l’école avec plaisir. Elle va retrouver ses amies. Elle aime apprendre. Pendant les vacances, nous avons repris ses cahiers de CE1 pour réviser un peu. Elle a emprunté des livres à la bibliothèque Anatole-France. Je pense qu’elle a de bonnes bases. Enfin, nous verrons ». Les garçons -une fois classe et enseignant repérés- se retrouvent dans la cour pour jouer au ballon. devant le portail, Pierre-Alain Millet, adjoint au maire vérifie si le nouveau système d’entrée du groupe scolaire fonctionne bien. La réponse, pour la directrice de l’élémentaire comme pour les parents rencontrés, est « Oui » ! Rappelons que la ville a investi durant l’été 160 000 euros pour créer cet accès.
Puis c’est le moment de l’emploi du temps. Là aussi, que de changements ! « On ne va pas à la piscine ? » interroge un garçonnet. « Tu verras avec ton enseignant mais tu devrais avoir plusieurs activités. D’où l’intérêt de bien regarder ton emploi du temps : si tu viens avec ton maillot de bain le jour du foot, ou si tu viens avec tes baskets le jour de la piscine, ça n’ira pas ! » Sourires timides dans la classe. Les enseignants insistent : « En début d’année, n’hésitez pas à vous faire aider à la maison, même pour préparer votre cartable. Vous verrez, tout ira bien. » Et pour que les enfants soient pleinement à l’aise, le collège organise jeudi et vendredi des ateliers pédagogiques : méthodologie, matériel, règles de vie. Ainsi, tous seront prêts lundi pour démarrer les cours dans de bonnes conditions.