Selon le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), les grains de pollens d’ambroisie sont arrivés depuis une semaine. Les symptômes d’allergie devraient durer environ un mois avec un pic dans la dernière semaine d’août et la première semaine de septembre.
L’ambroisie est une plante annuelle qui apparaît tardivement au printemps et disparaît en automne. En été, elle croît rapidement et peut atteindre plus d’un mètre de hauteur.
Depuis plusieurs années, le Conseil général du Rhône a créé des brigades vertes qui travaillent à son éradication, en lien avec les services des communes du Grand Lyon. À Vénissieux, un arrêté du maire allant dans le même sens est en vigueur.
Concrètement, quand l’ambroisie est repérée sur les sites publics, c’est aux communes, au Grand Lyon et au Conseil général via les Brigades vertes d’intervenir. Quand on la découvre chez un propriétaire privé, c’est à lui de l’éradiquer.
Les patients allergiques peuvent souffrir de rhinite (nez qui coule, qui démange, éternuements), de conjonctivite (yeux rouges, irrités, gonflés, démangeaisons avec sensation de sable sous les paupières). Dans la moitié des cas, ils peuvent développer des symptômes respiratoires de gravité variable pouvant aller de la trachéite (toux sèche) jusqu’à des crises d’asthme. Certaines personnes peuvent déclencher également des atteintes cutanées telles qu’urticaire ou eczéma. Si vous présentez de tels symptômes, un allergologue pourra établir précisément le diagnostic d’allergie à l’ambroisie grâce à des tests cutanés et biologiques. Sachez que des médicaments peuvent avoir une certaine efficacité s’ils sont pris plusieurs jours avant la saison pollinique.