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Réhabilitation de la place Jeanne-d’Arc : beaucoup de roses, quelques épines

Prévue une première fois fin juin, la présentation de la réhabilitation de la place Jeanne-d’Arc avait été perturbée par les tensions provoquées par la présence d’un camps de Roms sur le terrain du Puisoz. Les Roms partis, une nouvelle réunion a pu être organisée en présence du maire, Michèle Picard. Une trentaine d’habitants y a assisté, jeudi 19 juillet.
“Cette place, c’est une vieille histoire, une vieille demande de la part des habitants, qui avait été inscrite dans le plan de mandat”, rappelait en introduction Pierre-Alain Millet, adjoint au maire en charge du cadre de vie. De fait, la place devrait changer totalement de visage à la fin des travaux, qui coûteront 870 000 euros, dont 190 000 euros à la charge de la Ville, le reste étant financé par le Grand Lyon.
Quartier de rosiéristes oblige, deux grands parterres de roses de 100 m2 chacun seront implantés. Une aire de dépose-minute est prévue à proximité du groupe scolaire. Deux aires de jeux pour les enfants seront installées, ainsi qu’un parking de 24 places. Six arbres structurants seront plantés. “Tout a été prévu pour mettre en valeur l’église de Parilly, qui est classée, indique Philippe Laurent, responsable du service Espaces verts de la ville. Ceci en conformité avec l’avis de l’architecte des Bâtiments de France » (l’organisme public chargé de l’entretien et de la conservation des monuments, N.D.L.R.).
Mais, comme dans toute présentation publique, il est difficile, voire impossible, de faire l’unanimité. Quelques voix, en fin de présentation, ont émis des réserves quant à cette réhabilitation. “Il n’y a pas assez de place de parking pour les voitures !”, s’emportait une habitante. “L’aire de dépose-minute est ridiculement dérisoire !”, estimait un autre, quand un voisin assurait que la “nouvelle” place allait “imposer des contraintes énormes”. Enfin, une riveraine posait la question du point d’eau : “Va-t-il être conservé ? Peut-on envisager de couper l’eau, par exemple la nuit ?”
“Tout est affaire de compromis, répondait Pierre-Alain Millet. Il faut une certaine place pour la voiture, mais il n’en faut pas trop. N’oublions pas qu’il y a une entrée d’école qui donne sur la place. Pour l’aire de dépose-minute, il restera toujours possible de se garer à 100 mètres de l’école, pour emmener son enfant à pied. En ce qui concerne le point d’eau, nous allons étudier la question.”
Les travaux commenceront début août. Ils devraient être terminés à la fin de l’année. La plantation des arbres et des roses suivra. C’est donc au printemps que le quartier Parilly pourra profiter de sa place toute neuve.

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