Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 530 familles sont inscrites au centre social Parilly, soit 850 personnes. Sa directrice, Catherine Faure, a de quoi être satisfaite. Pour sa première année à la tête de la structure, elle a fait porter le travail sur l’élaboration d’un nouveau projet social. Intitulé «Tissons des liens», il a permis de définir trois grands axes. L’objectif annoncé est de renforcer la participation active des adhérents et des habitants du quartier ; soutenir et développer de liens durables et solidaires entre les habitants quels que soient leur âge et leur situation ; et enfin tisser des liens avec les partenaires afin d’améliorer les situations sociales complexes rencontrées en matières de santé, d’intégration, de lutte contre la pauvreté, de logement et d’emploi. Le projet été remis à la CAF récemment en vue du renouvellement de l’agrément du centre social.
La fréquentation, on l’a dit, est très satisfaisante. Les activités font le plein, aussi bien chez les jeunes que les adultes. Le choix est des plus variés : danse folklorique, «Chantons en famille», atelier mosaïque, tricot, anglais, randonnée, cuisine… sans oublier les actions d’accompagnement, notamment pour les projets vacances.
Il y a malheureusement quelques ombres au tableau. À commencer par la difficulté à renouveler le conseil d’administration, que préside Marie-Christine Bayard. «Nous n’avons pas de souci pour trouver des bénévoles prêts à nous donner un coup de main, mais il est plus compliqué de les amener à un véritable investissement au sein du CA», observe la directrice. Autre souci, et pas des moindres : le financement. Les centres sociaux (qui fonctionnent avec des aides de la CAF, des communes et du Conseil général) sont en effet touchés par la diminution des subventions en provenance du Département. «Nous perdons 1 600 euros (- 9,5 % par rapport en 2011). Si bien que la Ville de Vénissieux a dû consentir un effort important : elle a alloué au centre social 135 000 euros (+ 8 000 euros par rapport à 2011), en plus des locaux qu’elle met à notre disposition».
Les habitants des tours gérées par GLH n'ont toujours pas de chauffage. Ils étaient une soixantaine à manifester leur mécontentement ce mercredi matin.