La Semaine de la propreté a connu un temps fort jeudi avec l’inauguration des silos enterrés de Monmousseau. Les tout premiers de Vénissieux.
Ces silos enterrés, également appelés subtainers, sont donc une nouveauté dans la commune. Jusqu’alors l’expérience n’avait été tentée qu’à Rillieux et à La Duchère. Avec de bons résultats. Thierry Philip, vice-président du Grand Lyon chargé de la propreté et du bien-être en ville, l’a rappelé au moment de couper le ruban : “Nous avons enregistré des progrès considérables, notamment dans la qualité du tri sélectif”.
Ces poubelles enterrées présentent en outre l’avantage de réduire les nuisances (les bacs sont supprimés, le camion de collecte ne passe plus que deux fois par semaine), et de libérer du temps pour les gardiens d’immeuble. Le bailleur, Alliade, a bénéficié de subventions du Grand Lyon pour cette opération. Après Monmousseau, ce sera au tour du quartier Division-Leclerc d’être équipé.
“Ce projet est particulièrement intéressant pour les ensembles locatifs où le tri sélectif rencontre de mauvais résultats en volume et en qualité, a observé le maire, Michèle Picard. (…) Nous pouvons également attendre une amélioration de la propreté aux abords des tours puisque les bacs poubelles roulants seront tous retirés.”
Le maire et le vice-président du Grand Lyon se sont ensuite rendus à l’hôtel de ville pour signer une convention « qualité propreté ». L’idée est d’optimiser les moyens publics mis en œuvre par les deux collectivités. Illustration de cette nouvelle approche : un responsable unique sera désigné pour le nettoiement d’espaces faisant intervenir différents gestionnaires : la Ville, le Grand Lyon, mais aussi parfois les bailleurs sociaux. Mais la priorité de cette convention sera de lutter contre les lieux de dépôts sauvages, dont le volume annuel à Vénissieux s’élève à quelque 300 tonnes. Un volet répressif prévoit des amendes pouvant être lourdes pour les contrevenants.
“Au-delà de la convention, je veux souligner l’importance que revêt la propreté dans notre environnement, a ajouté Michèle Picard. (…) Il est de notre devoir d’être respectueux de nos paysages urbains. La propreté est un concept évolutif, nos modes de comportement doivent changer.”
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