Vers la régularisation ? Aoua Sall était convoquée le 24 avril devant le tribunal administratif de Lyon. Cette Malienne, qui vit en France depuis 2003 et y élève ses deux enfants de 5 et 3 ans, était menacée d’expulsion, le préfet ayant délivré à son encontre une OQTF, Obligation de quitter le territoire français.
Aoua ne s’était pas présentée seule à la convocation. Elle était accompagnée de son compagnon, Bakari, en situation régulière depuis une vingtaine d’année, et des membres du Réseau Education Sans Frontières. Présents également des voisins et des élus communistes de Vénissieux. Tous connaissent bien Aoua, qui est très impliquée dans la vie de son quartier.
La mobilisation a pesé, sans doute, puisque le juge vient d’annuler la décision de reconduite à la frontière. Saoua bénéficie d’une autorisation de séjour de deux mois. Son dossier va être rouvert et étudié sur le fonds. Devant ce début de succès, tous ceux qui l’ont aidée ne vont pas s’arrêter en si bon chemin.
Et les autres ?
Espérons qu’il en sera de même pour la famille Békir en France depuis plus de dix ans et dont la situation n’évolue guère : depuis son passage devant le tribunal administratif où a été annulé son Obligation de quitter le territoire français (OQTF), elle est toujours dans l’attente de la décision du préfet.
Le 31 mai, c’est une autre famille, celle d’Oscar Mahombé qui passe devant le tribunal administratif.
La prochaine réunion du Comité local de RESF aura lieu le 7 juin à 18 heures à l’école Pasteur (route de Corbas).