Sans risque de se tromper, voilà la voirie la plus attendue de Vénissieux, en tout cas celle dont on a le plus parlé ces quinze dernières années, en particulier lors des réunions du conseil de quartier Gabriel-Péri. L’aménagement de la V 19 – son appellation technique a fini par s’imposer au fil du temps, même si elle a été rebaptisée officiellement rue Germaine-Tillon, en hommage à l’ethnologue et grande figure de la Résistance française – ne concerne pourtant pas que les habitants des pentes des Minguettes.
Quand elle ouvrira, début 2013, cette rue à deux voies, d’une largeur de 20 mètres, bordée de chaque côté d’un cheminement piétons, va changer les habitudes des automobilistes vénissians en proposant une nouvelle liaison directe entre le plateau et des Minguettes et le bas de la ville. La jonction sera faite entre la rue Prosper-Alfaric et l’avenue de la République, autrement dit entre l’école Gabriel-Péri et la station BP. La rue Germaine-Tillon facilitera également l’accès à la zone économique des ERM.
Le Grand Lyon investit 3,2 millions d’euros dans l’opération. Cette somme élevée s’explique par l’importance des coûts annexes, notamment l’acquisition et la démolition de la propriété Barut – qui avait brûlé à la suite de son occupation par un groupe de Roms. Par ailleurs, trois carrefours vont être totalement repris : celui du haut (au niveau de la rue Gabriel-Péri), celui du bas (au débouché sur l’avenue de la République), et le troisième à l’entrée du centre-ville, là où convergent l’avenue Jean-Jaurès, l’avenue Pierre-Semard, la rue Carnot et la rue Auguste-Isaac.
G.L.
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