Les élus de Parfer, partisans d’un tracé alternatif pour le Contournement fret ferroviaire de l’agglomération lyonnaise (CFAL), ont récemment sollicité les candidats à l’élection présidentielle. Le mieux placé d’entre eux, François Hollande, leur a répondu au lendemain du premier tour. Il annonce “un nouvel examen” de l’ensemble des projets d’infrastructure, et précise que “dans ce cadre, le CFAL fera l’objet d’une attention particulière”.
Sur les dix candidats du premier tour de l’élection présidentielle, seuls deux ont répondu à Parfer, l’association d’élus du sud-est lyonnais qui représente 30 communes et 300 000 habitants. Il s’agit de Philippe Poutou et de François Hollande.
Le candidat du NPA a été le premier à se positionner. À la question de savoir s’il était favorable au développement du fret, et surtout s’il s’engageait à demander une nouvelle étude du dossier du CFAL, Philippe Poutou s’est dit favorable à “une consultation approfondie de tous les organismes concernés, collectivités locales et habitants des zones traversées, éventuellement par référendum local”. Il précisait que dans ce genre de décision “les considérations financières ne doivent pas prédominer”.
François Hollande a répondu au lendemain du premier tour. Le favori des sondages se prononce également en faveur d’un “développement des modes alternatifs au transport routier” et s’engage à “soutenir l’investissement dans les infrastructures et les matériels ferroviaires”. Mais il annonce surtout “un nouvel examen” de l’ensemble des projets d’infrastructure, et s’engage à porter “une attention particulière au projet de Contournement fret ferroviaire de l’agglomération lyonnaise”.
Des termes trop vagues aux yeux des élus de Parfer, qui considèrent que le candidat socialiste n’a pas répondu à leurs questions.