Après Jérémy Coste (Nouveau centre), Djida Tazdaït (Parti radical) et Saliha Mertani (MoDem), Maurice Iacovella entend se lancer à son tour dans la bataille des législatives sous la bannière centriste. Au risque de créer un embouteillage ? Le conseiller municipal vénissian réfute : “Il n’y aura pas d’embouteillage car deux des candidats déjà en lice sont en réalité affiliés à l’UMP. Le Parti radical et le Nouveau centre n’ont de centriste que le nom. Il n’y a que Saliha Mertani et moi-même qui représentons ce courant.”
Comme Saliha Mertani, Maurice Iacovella a du reste soutenu François Bayrou au premier tour de la présidentielle. Mais c’est avec l’investiture de l’Alliance centriste, mouvement présidé par Jean Arthuis, qu’il briguera les suffrages des électeurs de la 14e circonscription le 10 juin prochain.
Tant au niveau national que local, le fondateur du Rassemblement des Vénissians décline trois priorités “incontournables” : la réduction des déficits, l’éducation, et la relance de la production industrielle. “La reconversion de Bosch dans le photovoltaïque est un bon exemple de ce qu’il faut faire, estime-t-il. À l’inverse, le cas de Veninov nous montre ce qu’il faut éviter : des patrons voyous, une entreprise livrée aux intérêts des fonds de pension. Je préconise de mettre en place une veille pour toutes les entreprises fragiles, de manière à intervenir le plus en amont possible, bien avant l’annonce des fermetures et des licenciements.”
Plus largement, Maurice Iacovella entend “faire progresser les idées du centre pour sortir d’une confrontation gauche-droite qui n’a plus aucun sens”. Son suppléant n’est pas encore connu. “Tout ce que je peux vous dire c’est qu’il s’agira d’une femme”, précise-t-il.
Les habitants des tours gérées par GLH n'ont toujours pas de chauffage. Ils étaient une soixantaine à manifester leur mécontentement ce mercredi matin.