En France, les associations estiment qu’un jeune sur trois est abordé, sur internet, par un prédateur sexuel. Parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir, une matinée de sensibilisation était organisée ce jeudi 29 mars, au collège Louis-Aragon, pour les 6e de la classe SEGPA (Section d’enseignement général et professionnel adapté).
L’occasion de réviser, avec l’officier de police Stéphane Guillemin, les règles de base pour bien surfer quand on est jeunes. “Facebook garde vos informations, même si vous les effacez, pendant 90 ans, rappelait ainsi l’intervenant. Cela signifie que quelqu’un pourrait ressortir vos photos les plus gênantes dans quelques années, même si vous les avez oubliées. De plus, rien n’y est vraiment “privé”. J’interviens ainsi régulièrement dans des collèges ou des lycées pour des rappels à la loi. La dernière fois, c’était pour faire fermer un groupe invitant à brûler la voiture d’un professeur de mathématiques.”
“Une fois, je me suis trompée de numéro en envoyant un SMS, racontait ensuite une élève. La personne qui l’a reçu m’a envoyé plein d’insultes, des “je t’aime”, des trucs bizarres…” “Cela peut être considéré comme du harcèlement, lui a répondu le policier. Sur internet aussi, vous pouvez être confrontés à ce genre de situation : des insultes à un camarade sur Facebook, sur des blogs… Cela peut devenir grave. Une élève a fait une tentative de suicide après la publication de photos d’elle avec le pantalon mouillé, à la suite d’une blague idiote.” Les débats se sont ensuite portés sur le téléchargement et ses conséquences.
Restait en tout cas une vérité absolue, rappelée par Stéphane Guillemin en fin de séance : “Beaucoup de parents me demandent quel est le meilleur logiciel de contrôle parental. « Le logiciel, c’est vous”, voilà la seule chose à répondre.”
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