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Tant à DIRE sur l’égalité

Inès, Mélissa, Younousse et Gustavo effectuent un service civique au centre associatif Boris-Vian. On les appelle les DIRE : les Développeurs d’initiatives pour le respect de l’égalité.

Inès, Mélissa, Younousse et Gustavo effectuent un service civique au centre associatif Boris-Vian. Leur projet citoyen les a amenés à réfléchir aux questions de la jeunesse et des inégalités entre hommes et femmes. Il connaîtra un temps fort le 15 février, avec une balade citoyenne aux Minguettes suivie d’un débat.
Au centre associatif Boris-Vian, on les appelle les DIRE : les Développeurs d’initiatives pour le respect de l’égalité. Inès, Mélissa, Younousse et Gustavo, âgés de 18 et 21 ans, se retrouvent depuis octobre vingt heures par semaine au CABV où ils effectuent un service civique. Le groupe vient d’horizon très divers, qu’on en juge. Inès, 18 ans, vient de Valence : “Je suis étudiante à la fac de Lyon en LEA, langues étrangères appliquées. J’étudie l’anglais, le chinois et l’arabe.” Younousse, 21 ans, est originaire de Saint Denis-de-La-Réunion. Après un BTS communication, il est venu en métropole passer un Bachelor. “Ce service civique est une étape citoyenne qui me tient à cœur. Une fois terminé, je retournerai sans aucun doute à La Réunion.” Colombien de 21 ans, Gustavo a choisi Lyon pour venir faire du droit après des études secondaires au lycée français de Bogotá. Aujourd’hui en deuxième année de licence de droit, il espère faire sa troisième année au Mexique et mener sa vie professionnelle sur le continent sud-américain.
Et puis il y a Melissa, 21 ans. La Vénissiane de la bande. “Je suis née ici, j’étais scolarisée au collège Aragon.” En fin de troisième, elle décide de travailler, fait un passage par la vente, occupe plein d’autres emplois. Petit à petit, son projet professionnel évolue. Elle se dirige vers les métiers de l’animation, travaille dans les maisons de l’enfance… et décide de s’investir avec l’association Fil’actions dans les Équipement polyvalents jeunes de Vénissieux pour sensibiliser les adhérents aux violences faites aux femmes. Et c’est justement sur la question des femmes que les quatre jeunes se mobilisent pour ce projet qui leur tient tant à cœur, intitulé “De la démocratie et du rôle des femmes dans la société”.

“Mais que font-elles le soir quand le soleil se couche ?”
Pour nourrir leur réflexion, les Dire ont participé à des conférences. Comme celle du CRDSU, le Centre de ressource et d’échanges pour le développement social et urbain, qui traitait des relations filles et garçons dans les quartiers. “Son objectif était de nous amener à comprendre les mécanismes relationnels pour favoriser l’égalité. Nous avons également participé à la “Quinzaine de l’égalité” organisée par le Conseil régional et au festival “Brisez le silence”, de l’association Fil’actions, contre les violences conjugales.”
Autant de rencontres passionnantes, qui débouchent maintenant sur des actions concrètes, montées avec l’aide de précieux partenaires : le CABV, la Ville et ses EPJ, les centres sociaux… Le 15 février, ils proposeront ainsi à tout un chacun (habitants, élus, associations, etc.) de participer à une balade citoyenne en car sur les femmes dans l’espace public. Un parcours géographique et intellectuel joliment résumé par cette question : “Mais que font-elles le soir quand le soleil se couche ?”
“Nous donnons rendez-vous devant Boris-Vian, à 16h15. Nous partirons pour les Minguettes où différents arrêts seront proposés, devant la grande pharmacie, à Vénissy… Les participants seront munis d’un carnet sur lequel ils pourront pour noter leurs impressions et répondre, s’ils le souhaitent, à des questions. Dans les quartiers et les villes de manière générale, la place des femmes est-elle la même que celle des hommes ? Les violences qui leur sont faites sont-elles plus importantes dans l’espace public que dans l’espace privé ? Le fait pour les femmes de ne pas sortir à certaines heures ou dans certaines zones pour des raisons de sécurité constitue-t-il une autocensure, une prudence, une conformité aux règles morales ? Si la mobilité des femmes est réduite, n’est-ce pas une forme de discrimination? Quelles en sont les conséquences ? S’interdit-on la pratique de certaines activités en fonction des horaires ou du lieu ?” Au retour, un arrêt au parc Dupic permettra d’assister à une démonstration de self défense, puis de breakdanse à Boris-Vian (à 18 heures). L’après-midi se terminera avec une expo photos, un mur de commentaires et un débat auquel le maire, Michèle Picard, a annoncé sa participation.
La dernière semaine de mars, les jeunes du DIRE proposeront une nouvelle manifestation autour de plusieurs ateliers.

Le blog du DIRE
www.cabvdire.wordpress.com

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