Propriétaire des lieux, le diocèse a longtemps hésité à faire réparer le bâtiment, le coût des travaux étant élevé, avant de se décider à mandater l’architecte Bertrand Fernandez qui, lui-même, a contacté les architectes des Bâtiments de France. La solution envisagée aujourd’hui est de refaire le toit de l’église, pour qu’il n’y ait plus de fuites d’eau, de vendre la cure (la maison à gauche de l’église) à une association afin de financer les travaux et de transformer la maison à droite de l’église (la salle paroissiale) en lieu de rassemblement et de prière.
“Le diocèse a fait le choix de conserver la paroisse de Parilly, reprend Bruno Millevoye. Mais il a bien précisé qu’il ne pouvait s’engager dans un projet de rénovation de l’église, ce que voudraient Parce que Parilly et Viniciacum. Mais si les associations trouvent des mécènes, il pourrait envisager la rénovation.” Ce 11 janvier, une quinzaine de paroissiens rencontraient le représentant technique du diocèse et l’architecte Bertrand Fernandez, en présence de la conseillère municipale Geneviève Soudan, qui habite le quartier. Bruno Millevoye a placé la réunion sous le signe de cette citation biblique : “Si ce n’est pas le Seigneur qui construit, les ouvriers travaillent en vain.”
Au cours de la soirée, l’architecte a présenté les plans de la transformation de la salle paroissiale : une entrée, un bureau d’accueil, une sacristie, des sanitaires, deux salles de réunion et, au centre, un lieu de prière. “Le but est qu’il puissse accueillir une soixantaine de personnes. Quand il y aura plus de monde, les messes seront célébrées dans la grande église. La hauteur actuelle sous plafond est de 3,50 m. Une fois que l’isolant sera mis, elle tournera à 3,30 m. Il faudra également réaliser des diagnostics amiante et plomb, faire les raccordements électriques, mettre l’eau, se raccorder à l’égoût… La place doit être aménagée et le nouveau sol arrivera au seuil du bâtiment, ce qui facilitera l’accès des personnes en fauteuil roulant.”
Des questions ont concerné le chauffage du lieu : l’architecte a défendu “un chauffage électrique, de type chaleur douce, qui correspond mieux aux utilisations”. Les travaux devraient démarrer au deuxième trimestre 2012. Dans le meilleur des cas, l’aménagement se ferait fin 2012. Dans le même temps, un certain nombre de tuiles seront remplacées sur le toit de l’église. Coût de l’opération : “Entre 200 et 220 000 euros, en comptant tout.”