La Ville de Vénissieux a officiellement lancé, la semaine dernière, dans le cadre du Grand Rendez-vous de la ville, son Agenda 21. Fruit de deux années de travail collaboratif, il fixe les objectifs de Vénissieux pour 2030 en matière de développement durable. “Nous avons tenu à ce que notre document ne soit ni un catalogue d’actions symboliques ni le reflet d’un effet de mode et d’effets d’annonces, comme le Grenelle 2 de l’environnement en a été la triste caricature, déclarait en ouverture Michèle Picard, le maire de Vénissieux. Je préfère des initiatives concrètes, même modestes, qui changent la réalité sur le terrain, au marketing environnemental actuel, qui se soucie plus du chiffre d’affaires du “capitalisme vert” que du bien-être de nos concitoyens.”
Et d’initiatives, parfois en effet modestes, l’Agenda 21 n’en manque pas. Il en compte 107, pensées notamment par les membres du Conseil citoyen pour un développement humain durable. Celles-ci ont été réparties sur sept enjeux : “faire du développement humain durable un des socles du contrat social”, “trouver l’équilibre entre ville dense et ville verte”, “répondre autrement aux besoins de déplacements et réduire les émissions de gaz à effet de serre”, “maîtriser les consommations d’énergie et d’eau”, “agir pour une gestion urbaine durable”, “agir pour l’emploi et contre l’exclusion”, et “agir pour la santé des Vénissians”. Ce document, d’une centaine de page, sera bientôt disponible sur le site internet de la ville de Vénissieux. De premières initiatives devraient être prochainement lancées.
Les habitants des tours gérées par GLH n'ont toujours pas de chauffage. Ils étaient une soixantaine à manifester leur mécontentement ce mercredi matin.