L’équipe municipale, les associations de résistants et d’anciens combattants ont célébré vendredi dernier le 67e anniversaire de la libération de Vénissieux devant le monument de la Libération, parc Louis-Dupic. Le 2 septembre 1944, la ville se libérait en effet d’elle-même, par un mouvement populaire anticipant l’arrivée des armées.
Une gerbe a été déposée par le maire de Vénissieux, Michèle Picard, et Roger Gager, vice-président de l’ANACR du Rhône (Association nationale des anciens combattants de la Résistance). Ce dernier s’est attaché à rappeler la chronologie des événements et le lourd tribut payé par les populations pour retrouver la liberté : à Vénissieux, les bombardements qui ont précédé ces journées firent 29 morts, 62 blessés, et détruisirent ou endommagèrent fortement quelque 600 maisons.
On n’oubliera pas non plus d’honorer la mémoire des résistants qui combattirent fin août 1944 devant Berliet et y perdirent la vie. Ces combats du 24 août avaient été lancés par les Groupes francs (groupe Caparros) contre les armées allemandes qui gardaient l’usine. “La libération de Vénissieux par elle-même est un élément constitutif de notre histoire, de notre passé et de notre identité, a déclaré Michèle Picard. Dépasser le stade des commémorations, c’est considérer que notre devoir de transmission n’est jamais achevé (…). Ces luttes, au prix du sang et de sa propre vie, ne forment pas un chapitre achevé de notre histoire, elles sont un élément constitutif d’être Vénissian aujourd’hui.”
Les habitants des tours gérées par GLH n'ont toujours pas de chauffage. Ils étaient une soixantaine à manifester leur mécontentement ce mercredi matin.