À l’initiative de l’Union locale CGT, un pique-nique revendicatif était organisé hier, sur le site de Veninov, rue Eugène-Maréchal. Michèle Picard, le maire, était parmi les participants. Vénissieux ne laissera pas mourir l’une de ses plus anciennes entreprises sans se battre. C’est le message adressé à l’administrateur judiciaire, nommé ce même jeudi au tribunal de Nanterre pour trouver un éventuel repreneur.
“Nous avons des rumeurs de repreneurs, expliquait Bernard Dhennin (CFDT). Cela devrait aller très vite, dans un sens comme dans l’autre. Par rapport à d’autres entreprises, nous disposons d’un atout de taille : nous sommes propriétaires de notre terrain.”
“C’est un mauvais feuilleton, avec des relents financiers nauséabonds, a pour sa part déclaré le maire de Vénissieux, Michèle Picard. Depuis un an, 90 salariés sont ballottés. Cette mobilisation du comité de défense est utile. Sans celle-ci, l’usine aurait été fermée en catimini en décembre. Nous devons nous battre pour conserver les emplois dans l’industrie.”
La semaine prochaine, un repreneur potentiel doit se rendre sur le site. “Cela nous permet de rester optimiste, note Bernard Dhennin (CFDT). L’usine est viable, et son personnel de qualité. Nous ne demandons qu’à nous investir dans un nouveau projet.”
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