Du golfe Persique à l’océan Atlantique, la rue arabe est en ébullition. Commencée le 17 décembre en Tunisie, la révolution a déjà fait tomber les régimes autoritaires de Ben Ali et Moubarak, tandis que le pouvoir de Kadhafi vacille. Ce bouleversement géopolitique a des conséquences aussi importantes que la chute du mur de Berlin en 1989. Dans notre ville, où les attaches avec le monde arabe sont nombreuses du fait de l’immigration, ces événements sont évidemment suivis avec un intérêt particulier. Plusieurs Vénissians ayant leurs racines en Afrique du Nord ont accepté de nous donner leur vision de ces événements.
Sana Gharbi : “J’ai pleuré de joie quand Ben Ali est parti”
Les idées se bousculent dans l’esprit de Sana Gharbi. Cette étudiante franco-tunisienne de 28 ans voudrait parler de tout en même temps : la vie sous Ben Ali jusqu’à l’âge de 26 ans, la mobilisation de la jeunesse sur Facebook, la fragilité et les difficultés de la transition démocratique, ses inquiétudes pour l’avenir, ses espoirs, ses convictions laïques et féministes, son engagement ici à Lyon au sein des Ambassadeurs du Jasmin, la situation dans les autres pays arabes… “Cela fait deux mois que je vis entre mon ordinateur, mon téléphone et les chaînes d’information continue”, confie-t-elle, avec une mine aussi fatiguée que réjouie. Au plus fort de la révolution, la semaine précédant ce vendredi 14 janvier qui a vu la chute du dictateur, Sana Gharbi est restée une semaine entière sans sortir de chez elle, rivée à son clavier d’ordinateur, en lien permanent avec ses sœurs, ses amis et des milliers d’autres internautes. “Cela a été moment formidable, tout le monde a fait preuve d’une grande responsabilité, nous ne publiions que les informations vérifiées, nous avons en quelque sorte remplacé les journalistes qui ne pouvaient pas faire leur métier librement.”
Mais Sana, qui a vécu ces heures historiques dans son appartement lyonnais, tient d’abord à rendre hommage à “ceux qui ont risqué leur vie là-bas”, en allant défier dans la rue le régime Ben Ali. “Quand il est parti, j’ai pleuré de joie, raconte-t-elle encore émue. Je n’arrive pas complètement à réaliser. Je ne sais pas si vous pouvez comprendre : sa photo était partout, il était omniprésent. Depuis toute petite, je voyais ce visage. C’était comme une figure paternelle. Et d’un coup, fini. Peut-être que je réaliserai complètement quand je retournerai sur place.”
Pour l’heure, Sana Gharbi s’investit dans l’association lyonnaise des Ambassadeurs du Jasmin, dont l’objectif est d’accompagner la transition démocratique en Tunisie. “Nous avons par exemple rencontré le consul pour faciliter les inscriptions sur les listes électorales en vue des prochaines élections.” L’étudiante sait que les semaines, les mois, peut-être les années à venir seront difficiles. “La tâche est colossale, nous en sommes conscients. Mais nous avons de l’espoir. Nous devons avoir de l’espoir.”
Sana Gharbi balaie d’un revers de main la prétendue incapacité des peuples arabes à vivre en démocratie. “Nous sommes en train de prouver le contraire.” Tout comme elle récuse le discours de la prudence face à la menace islamiste. “Cette menace existe, mais elle ne doit pas nous paralyser. Je suis pourtant profondément laïque, et même athée. Le pire serait l’immobilisme. Nous devons aller de l’avant dans la voie démocratique, tout en restant vigilants sur nos acquis, notamment au niveau des droits des femmes.”
Kada Kichaoui : “Un exemple pour la jeunesse de nos quartiers”
Responsable de l’association Attawba qui gère le lieu de culte de la rue Pierre-Dupont, aux Minguettes, Kada Kichaoui est aussi le représentant en Rhône-Alpes de la fédération nationale de la grande mosquée de Paris. Ce Franco-Algérien de 38 ans suit avec un intérêt particulier la révolution arabe partie de Tunisie le 17 décembre. “Une révolution démocratique”, se félicite-t-il. “Ce que je retiens en premier lieu, c’est que les gens ont pris leurs affaires en main. On débat beaucoup pour savoir si les causes sont politiques, économiques ou encore sociales. Personnellement, je pense que c’est d’abord une réaction de citoyen. Les populations arabes, surtout les jeunes qui sont ouverts sur le monde, en ont marre de ces systèmes autoritaires dépassés où la corruption, l’arbitraire et le clientélisme sont la règle. Ils ont simplement envie de vivre comme dans la plupart des autres pays. C’est un désir de normalité qui est à l’origine de ces soulèvements.”
Ce musulman pratiquant ne comprend pas les observateurs occidentaux qui s’inquiètent de la disparition d’un “rempart” contre les dérives islamistes. “L’islamisme s’est au contraire nourri de ces régimes autoritaires, observe-t-il. Par ailleurs, il n’y a pour moi aucune contradiction entre islam et démocratie. Tout ne va pas se faire en un jour, c’est sûr, il faudra du temps ; mais je suis convaincu que l’on peut aller vers l’installation de régimes vraiment démocratiques.”
Ce qui incite Kada Kichaoui à l’optimisme, c’est bien entendu le comportement des jeunes révolutionnaires en Tunisie, en Égypte, à Bahreïn… “Ils ont agi pacifiquement, intelligemment et avec une grande détermination, constate-t-il, admiratif. Même si les situations ne sont pas comparables, je pense qu’ils peuvent être un exemple dans nos quartiers populaires, où le taux d’abstention atteint des records, où les gens ne croient plus à la politique, où les jeunes ont tendance à s’exprimer par la violence. Nous avons beaucoup à apprendre de ce qui se passe dans le monde arabe.”
Mustapha Loukili : “Les jeunes veulent un système différent”
Arrivé en France pour ses études en 1973, Mustapha Loukili suit avec attention les événements qui se déroulent dans son pays natal, le Maroc. Et si la fièvre révolutionnaire ne semble pas y atteindre la même intensité que chez les voisins tunisiens et égyptiens, Mustapha n’est pas surpris. “Je pense qu’il y a une très forte tradition, un fort attachement à la royauté, qui permet de trouver un certain équilibre”, souligne Mustapha, pour expliquer que les dernières manifestations populaires ne demandent pas la chute du roi Mohamed VI. “Si le Maroc devient une monarchie constitutionnelle, du type de celles qui existent en Angleterre ou en Norvège, cela sera parfait. C’est vers ce type de réforme que le pays doit se diriger.”
Ce “républicain convaincu” souhaite-t-il, d’ailleurs, que le Maroc aille jusqu’à l’instauration à terme d’une république en lieu et place de la royauté ? “Pas tout de suite ; il n’y a pour l’instant pas de force politique capable de conduire le pays. D’ailleurs, les manifestations actuelles ne sont pas organisées par des partis politiques ou des syndicats, c’est le peuple, la jeunesse.”
Malgré tout, Mustapha observe avec optimisme ce qui se passe globalement dans tout le monde arabe. “C’est une excellente chose pour les peuples, malgré l’ampleur de la tâche à accomplir. Je suis tout ça avec un intérêt qui ne faiblit pas, depuis le début. Concernant le Maroc, lorsque je suis arrivé en France, mon opinion sur le roi n’était pas tranchée. J’avais des arguments pour, des arguments contre. Je n’étais pas engagé politiquement, je ne suis pas venu pour ce genre de raisons. Mais avec le temps, en comparant avec ce qui se fait ailleurs, on évolue, on se rend compte des carences de certains systèmes. C’est un peu ce qu’il s’est passé en Égypte et en Tunisie : avec l’accès à Internet qui permet de savoir ce qu’il se passe à des milliers de kilomètres, les jeunes, en particulier, n’acceptent plus la répression, et veulent un système différent.”
Évelyne Moyse : “Une immense fierté”
Franco-Égyptienne de confession catholique, Évelyne Moyse vit depuis trente ans en France. Elle est secrétaire au service de médecine du travail de la Ville de Vénissieux. Une grande partie de sa famille, notamment sa mère, vit à Alexandrie, sa ville d’origine. Durant les dix-huit jours, entre le 25 janvier et le 11 février, qui ont vu le pouvoir de Moubarak vaciller puis tomber, Évelyne est restée branchée en continu, jonglant entre Al Jazira et i-télé. “J’ai suivi ça avec une incroyable passion. Je suis passée par tous les sentiments. Je me demandais si les manifestants allaient tenir, j’étais à la fois enthousiaste et terriblement inquiète. J’espérais ce changement de toutes mes forces, mais sincèrement je ne m’y attendais pas. Pas aussi rapidement. Aujourd’hui, je ressens une immense fierté. Nous sommes parvenus à déloger Moubarak pacifiquement.”
Comme tous ceux qui ont suivi la révolution égyptienne, Évelyne Moyse a été frappée par le sens des responsabilités, la parfaite organisation et l’exemplarité dont ont fait preuve les occupants de la fameuse et bien nommée place Tharir (“Libération”). “Vous vous rendez compte qu’ils sont allés jusqu’à assurer le nettoyage des lieux après les événements. C’est incroyable et cela me donne beaucoup d’espoir pour la suite. J’ai confiance dans la jeunesse égyptienne qui s’est mobilisée.”
Évelyne ne se fait pour autant aucune illusion. “Ce sera long et difficile de sortir du système Moubarak. Pour combattre la corruption et réduire la misère, il faudra sans doute plusieurs années.” Quant au futur politique immédiat de l’Égypte, compte tenu de la place centrale de la religion dans ce pays, elle verrait d’un bon œil un scénario à la turque, avec un parti au pouvoir qui respecte les principes démocratiques et laïques tout en ayant des fondements religieux. En revanche, elle “craint qu’en cas de troubles dans la région du Proche-Orient, les gens qui parlent uniquement au nom de la religion, quels qu’ils soient, montent en puissance et imposent leurs vues.” Ce serait, dit-elle, “le pire des scénarios”.
Hajri Tahar : “J’étais en Tunisie lors de la chute de Ben Ali”
Hajri Tahar est responsable de l’association des familles franco-maghrébines de Vénissieux. A la suite d’un événement familial, il s’est rendu en Tunisie en décembre : il a donc vécu de l’intérieur la révolution du Jasmin. Puis a décidé de rester sur place quelques temps. Il témoigne pour “Expressions” depuis Tunis où il réside actuellement. “Au départ, j’ai été un peu étonné, raconte ce Vénissian de 60 ans. Pensez que tout est parti du geste désespéré d’un vendeur ! On ne pouvait pas prévoir un tel engrenage. Mais avec l’ampleur de la contestation en faveur de cette victime et le fait que des professions comme les avocats et les médecins se joignent au mouvement, tout s’est accéléré. Je suis heureux et fier pour mon pays.”
L’émotion s’entend dans la voix de Hajri Tahar lorsqu’il évoque les manifestations qui ont mené à la chute du président Ben Ali. C’est peu dire qu’il l’espérait. Car il connaît bien le système électoral du dictateur : il a plusieurs fois assisté au dépouillement des bulletins de vote. « Les gens qui tenaient les bureaux électoraux travaillaient pour le gouvernement. Parfois, ils forçaient les citoyens à voter pour tel ou tel candidat. D’autres fois, ils ouvraient les urnes et remplaçaient les bulletins blancs par un autre. Je l’ai vu de mes propres yeux.”
Témoin privilégié de la révolution, il assure n’avoir eu “que très peu d’informations jusqu’à la chute de Ben Ali” : “Dans les rues, c’était la panique, même pour les policiers ! Le pire était sans doute de ne pas savoir quelle était la position de la personne avec qui l’on parlait. Forces de l’ordre comme citoyens, d’ailleurs. Nous restions prudents parce que, depuis des années, nous avions l’habitude de ne pas dire un mot de travers.”
S’il n’était “pas venu en Tunisie pour cela”, Hajri Tahar s’est vite joint aux cortèges de manifestants. Ce qu’il continue de faire, décrivant la situation actuelle comme “très tendue, face à la crainte de voir des proches de Ben Ali se réclamer du mouvement révolutionnaire et garder le pouvoir”. “Je participe à ces manifestations parce que c’est dans l’intérêt de la démocratie. J’habite en France, je sais ce qu’est une vraie démocratie. Je souhaite la même chose pour mon pays : liberté de la presse, des élections, droit de critiquer quelqu’un sans craindre que la police ne vienne nous arrêter.”
ça ne vaut pas un vit
26 mars 2011 à 22 h 59 min
il y a des gens qui doivent s’abstenir de faire des commentaires sur ce qui se passe et risque de se passer au Maroc, qu’il s’y considère citoyen, cela n’engage que son délire et fantasme d’identité culturelle, encore faut il en avoir, qu’est ce qu’un pauvre immigré comprendrait à une aspiration « révolutionnaire » en gestation seulement pour prédire une république!!! mais quand on a pas honte on peut se permettre de dire, voire, de faire ce que l’on veut, le silence vaut parfois de l’or.
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houhou
9 mars 2011 à 21 h 15 min
je suis heureux de voir que certains et même beaucoup ont suivi avec intérêt ces révolutions du Jasmin mais ce n’est pas encore terminé. Il faut encore prié pour une validation totale de ces révolutions et que les peuples dur monde arabe puisse assumer pleinement leur résponsablité citoyenne. Pour ceux qui veulent suivre ce qui se passe aux frontières tuniso-Libyennes, il existe une page facebook http://facebook.com/sostunisie
houhou
9 mars 2011 à 21 h 15 min
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houhou
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houhou
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Gharbi Sana
2 mars 2011 à 15 h 56 min
« Depuis toute petite, je voyais ce visage. Cétait comme une figure paternelle ».
A noter: « figure paternelle », c’était du seconde degré… (plus que ironique)
Gharbi Sana
2 mars 2011 à 15 h 56 min
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A noter: « figure paternelle », c’était du seconde degré… (plus que ironique)
Gharbi Sana
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A noter: « figure paternelle », c’était du seconde degré… (plus que ironique)
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