Battus au match aller il y a trois semaines à Paris par la Garde républicaine, les escrimeurs vénissians n’avaient guère le choix lorsqu’ils ont accueilli à leur tour la formation parisienne, le 11 décembre dernier, au gymnase Jacques-Brel. “Il faut nous imposer quel que soit le score, avait prévenu le président Marcel Poublan-Couste. Belle anticipation. L’équipe composée de Vienne, Para, Jeunet-Mancy et Lapierre n’a pas ménagé sa peine face à un adversaire qui, bien que privé de Drapier (numéro 3 français), alignait un ancien champion du monde junior et des habitués du top 30 national.
Dans une rencontre tout aussi équilibrée qu’en 2009 et 2008 (coïncidence, cela fait trois années de suite que les deux formations s’affrontent en 8e de finale), tout s’est joué lors de l’ultime touche. Alors que Vénissieux menait régulièrement au score, la Garde parvint à égaliser in extremis (44-44). Et qui a surgi tel un diablotin pour permettre à Vénissieux de l’emporter sur le fil, à la touche en or, permettant à la formation dirigée par le maître d’armes Julien Guichardan, de s’offrir une prolongation ? Hervé Lapierre en personne. Bien que n’étant pas au mieux de sa condition physique (il ne peut s’entraîner qu’une fois par semaine et encore ! ), le leader vénissian a obtenu un succès inespéré face à Penso.
La suite, c’est-à-dire la prolongation, a été moins heureuse. Les Parisiens se sont imposés 15 à 13, éliminant Vénissieux qui devra jouer sa place en Nationale 1, en mai, en match de barrages.
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