“Nous avons des commandes, laissez-nous les fabriquer.” “Notre usine est de qualité, nous pouvons vous le prouver.” Les salariés de l’usine Veninov, l’une des plus anciennes de la ville, ont investi ce jeudi matin les rues de Vénissieux pour crier leur colère. Colère de ne pouvoir honorer des commandes, faute de matière première. Colère de ne pas avoir encore été totalement payés pour le mois de novembre. Colère de voir leur outil de travail menacé comme jamais. Ils étaient une centaine à déambuler entre le site de la rue Eugène-Maréchal et l’hôtel de ville, accompagnés d’élus municipaux, dont Michèle Picard, le maire, ainsi qu’André Gerin, député de la circonscription. “En manifestant à l’extérieur de l’usine, nous franchissons une étape supplémentaire dans la médiatisation de notre conflit, explique Bernard Dhennin, délégué syndical CFDT. L’exaspération est totale. Le blocage des pièces continue, plus rien ne sort de Veninov.”
L’étape suivante se déroulera le 13 décembre, à l’hôtel de ville. Michèle Picard lancera officiellement un comité de défense pour la sauvegarde de l’entreprise.
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