Bonne nouvelle pour les membres du collectif jeunes majeurs de RESF (Réseau éducation sans frontièrse). Bonheur Sérékosse vient d’être régularisé au titre de la vie privée et familiale, a annoné jeudi matin l’un de ses représentants. « Nous connaissons le jeune homme depuis 2006 : ses sœurs et lui avaient été déboutés, à l’époque de la circulaire Sarkozy. Il était élève au collège Paul-Eluard. À 18 ans il a intégré le collectif jeunes majeurs. Après ses études à Vénissieux , il était scolarisé au LP Bron Auto puis Pablo-Picasso à Givors.”
En 2008, à l’occasion d’une cérémonie organisée à l’hôtel de ville de Vénissieux, il avait été parrainé par Marie-Christine Burricand, conseillère générale communiste. En octobre dernier, il avait été arrêté et placé en garde à vue pendant plus de 12 heures par la police de l’air et des frontières, avant d’être libéré grâce à la mobilisation de tous.
Après des années d’attente, soutenu par le réseau, sa famille, son avocat, les élus, Bonheur est aujourd’hui régularisé. Une décision encourageante, qui ne fait pas oublier que d’autres jeunes Vénissians sont en attente d’une telle issue. C’est bien sûr le cas de Moetez Selmi, libéré du centre de rétention de l’aéroport Saint-Exupéry depuis lundi, élève de première année bac pro au lycée professionnel Marc-Seguin.
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