14 juillet : Déjeuner sur l’herbe

Une fois n’est pas coutume : le traditionnel pique-nique républicain du 14 juillet n’a pas clos les Fêtes escales 2010 mais s’est déroulé dès la deuxième journée. Était-ce dû à ce vent chaud qui, soufflant sans discontinuer, a tourné les têtes tout autant qu’un petit rosé bien frais ? Était-ce dû à ce mercredi férié qui créait un véritable pont estival ? Il semble qu’il y ait eu un petit peu moins de monde autour des nappes à carreaux offertes par la Ville.

Démarrée et achevée sur un apéro offert par le maire, cette après-midi festive a été égayée par plusieurs animations : l’accordéon de Franck Lecio s’est curieusement trouvé accompagné par des “bruits sauvages”, des musiques produites par Dominique Passeri à partir de feuilles d’arbres. Pendant que Modeste Miracle arpentait les allées de son “bécanophone” et allait raconter ses histoires de convives en convives, la musique prenait place sur une petite scène. Franck Lecio faisait guincher, Bastien Minederien jonglait et Djoukil emballait tout le monde avec son jazz manouche. Quant à ceux qui préféraient la lecture de poésies, ils trouvaient refuge dans la gâada de l’association Gertrude II.

Quelques stands avaient pris place ça et là : ici, l’Espace Pandora proposait à la vente les « Chroniques vénissianes”, le livre de l’historien Alain Belmont paru à l’occasion des 20 ans d' »Expressions », votre journal préféré. Là, un “Appel au peuple” était diffusé, incitant les passants à dire non à la réforme des collectivités territoriales.

Puis vint l’heure de la dictée, tout aussi traditionnelle que le pique-nique. Les mots de Voltaire (“Cultiver son jardin” est le thème des Fêtes escales 2010) avaient cette année un accent lyonnais moins prononcé : souffrant, Thierry Renard, directeur de l’Espace Pandora et habituel lecteur de la dictée, a été remplacé par son ami et collaborateur Jamel Morghadi. Avant un quizz citoyen qui a fait fuser les réponses.