Deuxième étape de la venue du comédien Aurélien Wiik à la médiathèque Lucie-Aubrac, le 15 juin : le soir, le comédien proposait son Chinchman Comedy Club, en ouvrant la scène installée dans la médiathèque aux talents locaux, sans présélection. Qu’ils soient humoristes, chanteurs, musiciens ou comédiens, ils ne seront pas jugés, seulement applaudis. Le tout est que leur prestation ne dépasse pas 5 minutes, sous peine de se faire interrompre par un coup de clochette, puis par une coupure de lumière si le contrevenant s’éternise.“Certains ne se produiront jamais plus sur une scène et ils auront tort, remarque Aurélien Wiik. D’autres ne se produiront plus et ils auront raison.”
Fils de l’actrice Françoise Deldick, que l’on a vue dans plusieurs films de cape et d’épée des années soixante et qui était également présente à Vénissieux (les clochettes, c’est elle), Aurélien a expliqué que ses parents avaient ouvert un restaurant à Paris, dans lequel amateurs et amis faisaient quelques sketchs ou poussaient la chansonnette. “J’ai grandi sur les banquettes de ce restaurant où j’ai vu passer tant de gens… C’est sans doute cela qui m’a donné l’idée de cette scène ouverte sans condition.”
C’est ainsi que, depuis quatre ans au Café de Paris, à Ménilmontant, le Chinchman Comedy Club fait le plein. Pour la version vénissiane, onze personnes ont été retenues, sept en provenance de la région et quatre habitués du club parisien. Les spectateurs sont venus en nombre : attablés à de petites tables rondes façon bistrot, avec des boissons offertes par le restaurant La Baie, ils ont visiblement passé une excellente soirée, accompagnant au chant Barthélémy, Christophe, Malik ou Christian (sur des chansons que, pourtant, ils ne connaissaient pas mais dont il était facile de reprendre le refrain) ou riant aux blagues des humoristes. Avec une mention spéciale à Shirley, “un des petits chatons du Chinchman”.
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