De la bonne humeur, des surprises et des instants d’apprentissage partagés. Pouvait-on faire un meilleur bilan de cette seconde édition de la Semaine de la propreté ? Bien sûr tout n’a pas été parfait mais “de nombreux acteurs de la Ville se sont engagés et nous avons réussi à faire passer un message important”, se réjouit Pierre-Alain Millet, adjoint au maire chargé de ce dossier.
Quelques temps forts ? Citons le défilé en fanfare des bailleurs du jeudi 27 mai. Une centaine de personnes ont sillonné le plateau des Minguettes, avec banderoles et slogans à destination des habitants-pollueurs, comme “Pitié pour votre gardien, pitié pour vos voisins”, ou encore “encombrants, ras-le-bol”. Une initiative qui a marqué, puisque les principaux bailleurs de la ville étaient représentés. Ou encore le forum Paroles d’enfants, où les jeunes étaient nombreux à s’exprimer. “Pas rapport à l’an passé, nos initiatives étaient moins émiettées, nous avons pu organiser plus d’événements forts en terme d’images et de messages véhiculés.”
Reste que la participation des habitants n’aura pas été à la hauteur des attentes. “Les gens regardent avec intérêt nos actions, sont satisfaits de voir que l’on aborde le problème, mais ils ne s’impliquent pas vraiment, regrette Pierre-Alain Millet. Il nous faut cependant continuer dans ce sens : nous avons fait la démonstration que cela valait le coup de s’en occuper ensemble.”
“Une prise de conscience individuelle et collective”
La semaine s’est achevée par une cérémonie réunissant tous les partenaires à l’hôtel de ville. “La Semaine de la propreté, c’est tout simplement l’idée que chacun a droit au beau, à un cadre de vie agréable, donc propre, déclarait le maire, Michèle Picard. Il y a là l’idée du respect de la personne, quelque chose de concret qui se vit au quotidien. (…) Plus d’une soixantaine d’événements ont donc eu lieu à Vénissieux, soit autant de moments de partage et d’échange. Au cœur de toutes ces actions, c’est bien le souci commun d’un horizon meilleur, l’envie de faire évoluer les mentalités, d’impulser une prise de conscience individuelle et collective.”
La soirée s’est poursuivie par la remise des prix Récup’Art, pour lequel les petits Vénissians avaient réalisé des œuvres à partir d’objets recyclés. Le palmarès ? L’école Jeanne-d’Arc obtient le Prix de la récupération avec son Robot Miam-Miam. L’arbre-ville vaut à la Maison de l’enfance Moulin-à-Vent le prix de l’originalité. Le superbe dragon-libellule réalisé par la Maison de l’enfance Joliot-Curie lui offre le prix de l’esthétique. Enfin, le CLAE Max-Barel remporte le prix du jury, avec son bouquet fleuri. Mention spéciale également aux vidéos réalisées par l’EPJ Léo-Lagrange sur le recyclage. “Nous les réutiliserons probablement. Elles sont vraiment très drôles. Nous envisageons de les mettre sur le site internet de la ville”, s’amuse encore Pierre-Alain Millet.
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