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Conseil municipal : l’environnement pour fil rouge

Exceptionnellement, c’est à une séance du conseil municipal très allégée que les élus étaient conviés le 17 mai. Le plus important des quatorze rapports examinés concernait la reconstruction du groupe scolaire Joliot-Curie et de la maison de l’enfance associée. L’opération a été validée à l’unanimité. Son coût prévisionnel est évalué à 11,5 millions d’euros. Mais ce sont les questions d’environnement qui ont occupé l’essentiel des débats. La discussion est partie de l’examen des orientations 2010 de la GSUP, autrement dit la gestion sociale et urbaine de proximité mise en place aux Minguettes et à Max-Barel. Ce programme, qui associe la Ville, l’État, le Grand Lyon et les bailleurs, mobilise plus de 900 000 euros cette année. Il s’agit d’améliorer les espaces extérieurs, de rénover des halls d’entrée, d’assurer un meilleur entretien des pelouses… Là aussi, les élus ont été unanimes pour approuver cette liste d’interventions. Le conseiller municipal d’opposition Christophe Girard (Divers droite) a néanmoins saisi l’occasion pour dénoncer “les négligences de la Municipalité en terme de gestion des aspects extérieurs de la ville”. En s’appuyant sur deux exemples : la place Édouard-Herriot de Monmousseau, également appelée “place rouge”, qu’il a qualifiée de “terrain vague” ; et les abords de l’Institut Bioforce “qui sont toujours en chantier”.
La majorité municipale a vertement réagi. D’abord par la voix de Henri Thivillier (PCF), adjoint au maire en charge du Grand projet de ville (GPV) des Minguettes et de Max-Barel. “Vénissieux peut s’enorgueillir d’avoir trois fleurs sur ses panneaux d’entrée de ville”, a-t-il rappelé. Avant d’inviter M. Girard à se joindre à la majorité quand elle porte ces dossiers auprès des décideurs compétents, en l’occurrence le bailleur Alliade et le Grand Lyon pour les deux exemples cités.
Pierre-Alain Millet (PCF), adjoint chargé notamment de l’environnement, a lui insisté sur “les efforts quotidiens” fournis par le personnel municipal en matière de nettoyage des espaces extérieurs. “Il reste certes des progrès à accomplir, a-t-il observé, mais c’est surtout en matière de coresponsabilité des citoyens que nous devons avancer. Dans cette optique, nous avons par exemple mis en place un système de sanctions contre les forains qui ne respectent pas les règles de nettoyage sur le marché.” Et de renvoyer à la semaine de la propreté (du 25 au 29 mai) qui comporte de nombreuses actions de sensibilisation.
Ce civisme environnemental, il en a encore été question avec l’examen de l’opération “Composteurs”. La Ville a décidé de s’associer à la communauté urbaine pour aider les habitants à acquérir un bac à compost. Dans un premier temps, 500 composteurs sont prévus, à l’usage exclusif des occupants de maisons individuelles. Des expériences sont envisagées à plus long terme dans l’habitat collectif. La conseillère municipale d’opposition Geneviève Soudan (Les Verts), tout en applaudissant l’initiative, s’est inquiétée des règles de sélection : “Comment seront choisis les habitants ?”. “Je ne suis pas sûr que l’on dépasse les 500 demandes, l’a rassurée Pierre-Alain Millet. Si l’on atteint cet objectif, ce sera déjà une belle réussite.”

1 Commentaire

  1. Aucun arrondissement de Lyon ne reste avec des trottoirs comme ceux devant Bioforce (3 ans) ou la maison des association Boris Vian (voir les photos sur mon blog) ! Comme je l’ai précisé dans mon intervention ces travaux ne sont pas obligatoirement de la compétence de la ville, cependant les faire aboutir est avant tout une question de volonté. En gros tout le contraire de l’approche de M. Thivilier qui s’est retranché (confortablement) sur des « ce n’est pas de notre faute… ». Il est évident que sa position attentiste qui consiste à dire « il faut rendre à César, ce qui est à César » n’a jamais fait avancer une hyper-structure comme le Grand Lyon ou Alliade… C’est justement ce que je voulais dénoncer. M. Thivilier par ses propos à démontré la justesse de mon intervention !

  2. Aucun arrondissement de Lyon ne reste avec des trottoirs comme ceux devant Bioforce (3 ans) ou la maison des association Boris Vian (voir les photos sur mon blog) ! Comme je l’ai précisé dans mon intervention ces travaux ne sont pas obligatoirement de la compétence de la ville, cependant les faire aboutir est avant tout une question de volonté. En gros tout le contraire de l’approche de M. Thivilier qui s’est retranché (confortablement) sur des « ce n’est pas de notre faute… ». Il est évident que sa position attentiste qui consiste à dire « il faut rendre à César, ce qui est à César » n’a jamais fait avancer une hyper-structure comme le Grand Lyon ou Alliade… C’est justement ce que je voulais dénoncer. M. Thivilier par ses propos à démontré la justesse de mon intervention !

  3. Aucun arrondissement de Lyon ne reste avec des trottoirs comme ceux devant Bioforce (3 ans) ou la maison des association Boris Vian (voir les photos sur mon blog) ! Comme je l’ai précisé dans mon intervention ces travaux ne sont pas obligatoirement de la compétence de la ville, cependant les faire aboutir est avant tout une question de volonté. En gros tout le contraire de l’approche de M. Thivilier qui s’est retranché (confortablement) sur des « ce n’est pas de notre faute… ». Il est évident que sa position attentiste qui consiste à dire « il faut rendre à César, ce qui est à César » n’a jamais fait avancer une hyper-structure comme le Grand Lyon ou Alliade… C’est justement ce que je voulais dénoncer. M. Thivilier par ses propos à démontré la justesse de mon intervention !

  4. Aucun arrondissement de Lyon ne reste avec des trottoirs comme ceux devant Bioforce (3 ans) ou la maison des association Boris Vian (voir les photos sur mon blog) ! Comme je l’ai précisé dans mon intervention ces travaux ne sont pas obligatoirement de la compétence de la ville, cependant les faire aboutir est avant tout une question de volonté. En gros tout le contraire de l’approche de M. Thivilier qui s’est retranché (confortablement) sur des « ce n’est pas de notre faute… ». Il est évident que sa position attentiste qui consiste à dire « il faut rendre à César, ce qui est à César » n’a jamais fait avancer une hyper-structure comme le Grand Lyon ou Alliade… C’est justement ce que je voulais dénoncer. M. Thivilier par ses propos à démontré la justesse de mon intervention !

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