Le développement de la Zone franche urbaine de Vénissieux se poursuit. Après le parc d’activités Bourdarias aménagé au cœur des Minguettes, après la zone des ERM (Établissements régionaux militaires) qui s’élève en bordure de l’avenue de la République, un troisième parc d’activités est en gestation : Ecoparc-Biosud, situé à proximité du nouveau pôle hospitalier. Une trentaine de chefs d’entreprises, la plupart candidats potentiels à l’installation, étaient récemment invités à l’hôtel de ville pour découvrir les prestations de cette future zone économique. “À l’origine le nom retenu était Biosud, nous avons ajouté le terme Ecoparc car il n’y aura pas que des entreprises du secteur de la santé, a précisé Radouane Ouama, chargé de mission ZFU au sein du service économie de la Ville de Vénissieux. Cette évolution nous a paru souhaitable pour éviter toute confusion.”
C’est la société DCB International qui a été choisie pour aménager le site. Sur 4 hectares, environ 15 000 m2 de locaux seront construits. La vocation du site est prioritairement tertiaire et médicale mais les bâtiments, polyvalents, pourront également accueillir de l’activité industrielle.
S’adressant aux chefs d’entreprises, le maire, Michèle Picard, a rappelé sa conviction dans l’avenir de l’industrie. “Dans le contexte de crise actuel, je reste persuadée que l’industrie peut être innovante, créatrice et que de nombreux marchés, de nouvelles perspectives s’ouvrent à elle.” Le maire a également souligné les exigences de l’équipe municipale vis-à-vis du monde économique : “Il doit être un véritable acteur social, un partenaire concerné et impliqué dans la vie de la cité, en matière d’emploi, de formation des jeunes, mais aussi sur les questions d’environnement et de sécurité.”
Il faut rappeler que les entreprises qui s’implantent en ZFU s’engagent à recruter localement au moins un tiers de leur personnel, en contrepartie d’exonérations diverses. Mais rien ne les empêche d’aller au-delà de cette proportion réglementaire. L’Ecoparc-Biosud pourrait accueillir ses premières entreprises à la rentrée 2011.
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